FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui la question s’adresse à Maxime, Portraitiste de la Maison Trafalgar :

Bonjour Maxime, la Maison Trafalgar ne propose-t-elle que des écrits en français ? Non !

Comme plusieurs de nos clients disposent eux-mêmes d’une clientèle internationale, nous travaillons en anglais avec la même exigence qu’en français. Avec un tel nom, il aurait quand même été ironique que la Maison Trafalgar ne soit pas aussi carrée de l’autre côté de la Manche ! Dans la langue de Molière comme de Shakespeare, nos adaptations secouent les lieux communs. Qu’il s’agisse de jouer avec les références culturelles qui font mouche in English, ou de retoucher un schéma de rimes pour que le sens et le son s’expriment de concert, la Maison tient toujours sa promesse d’excellence et de justesse.


Le groupe Le Bon Marché a perpétué la tradition et a poursuivi sa collaboration avec la Maison Trafalgar ! Galerie de Portraits écrits et photographiques.

Dans le sillage d’une collaboration débutée en 2020, le groupe Le Bon Marché a de nouveau mis en lumière les métiers et les savoir-faire de ses talents. D’une plongée  dans le quotidien d’une Conseillère Relations Clientèle au savoir-faire d’une Coordinatrice de Présentation Visuelle, en passant par l’évolution interne d’un Chef d’équipe Logistique qui a démarré magasinier ; plusieurs nouveaux Portraits viennent enrichir cette grande fresque. Les parcours d‘Aleksandre, Alice, Isaure, Thouraya, Thomas, ou encore Rachid sont autant d’histoires et de trajectoires singulières. Nous les avons retrouvés à Paris pour leur faire vivre un instant suspendu dans le temps ; un moment qui leur a été consacré pour revenir sur leurs formations, leur parcours interne, leur mérite et leurs rêves.

« En contactant la Maison Trafalgar, nous avions à cœur de faire que nos collaborateurs se rencontrent autrement, et nous avons nous aussi été prises à notre propre jeu ! Travailler avec Trafalgar, c’est bien sûr une histoire d’élégance, de mots qui vous scotchent, de portraits cousus main qu’on se presse de découvrir, mais c’est aussi la rencontre d’une équipe à l’écoute, qui a su plonger dans nos univers pour mettre en valeur des détails insoupçonnés. » 

– Mathilde B, Responsable Communication interne et Expérience collaborateurs

 

Extraits :

Rachid

« Tandis qu’il scanne, étiquette, contrôle ou réceptionne, à pied d’œuvre sur cette grande mezzanine qui surplombe navettes et fenwicks, le Chef d’équipe Logistique sait que son action dépasse quotidiennement le cadre de son décor. En libérant le maximum de volume au sein de son entrepôt, il permet au Bon Marché de disposer d’assez de place pour réinventer en permanence ses espaces, de remettre les invendus en solde, préparer les collections d’hiver ou monter un pop-up en un temps record. Et puisqu’un article lui arrive en étant déjà passé par plusieurs étapes, il n’est pas un jour sans que Rachid ne sorte sa panoplie de Sherlock Holmes pour se livrer à tout un panel d’investigations. Garant de l’intégrité des produits qui passent sous ses yeux, il répertorie à la loupe les moindres imperfections, gère les anomalies dans les listings, relance les autorisations de retours, s’attèle au reconditionnement des emballages, sollicite des experts de tous les secteurs, du Bureau d’Achat au Service Traitement, en passant par les fournisseurs. Une quête de précision qui tend parfois à l’infime, car Rachid est aussi du genre à quantifier jusqu’au dosage de la caféine. »

Thouraya –

« Le sens du relationnel, Thouraya l’entretient depuis son enfance, passée dans sa Tunis natale. La jeune fille « très timide » se laisse tenter par l’enseignement, une fois son baccalauréat littéraire obtenu. Balayant ses doutes, aux voyages livresques, elle opte finalement pour ceux qu’elle proposera au sein d’une agence de tourisme locale. Dans ce nouveau domaine, Thouraya se prend d’une véritable passion à guider et à choyer les groupes de vacanciers, à côtoyer des cultures et des coutumes venues d’ailleurs. C’est décidé, dans la foulée, elle se lance dans une carrière d’hôtesse de l’air. De Chicago à Singapour, de Bangkok à Kuala Lumpur, elle arpente le globe d’escales en escales. Installée quelques années au Koweït, Thouraya y affine sa connaissance des langues étrangères, son anglais déjà entretenu à coups de cours du soir, autant que sa maîtrise de l’arabe littéraire. »

Alice –

« Si Alice dispose à présent d’une connaissance complète de la Maison, c’est au seuil de la vingtaine qu’elle intégra Le Bon Marché Rive Gauche, sans aucun bagage dans le domaine. Ne se doutant pas encore de la carrière qu’elle s’apprêtait à entamer, la jeune femme cherchait à l’origine un « petit boulot » pour assurer ses études en ostéopathie et sa chambre de bonne rue Oudinot. Se sentant bien vite en connexion avec les valeurs portées par Le Bon Marché et la philosophie du couple Boucicaut, une fois son diplôme en poche, cette « hyperactive assumée » opta pour une double approche. Avec un peu de souplesse et d’organisation, elle parvint à concilier son cabinet et ses fonctions. Il arrive même parfois, par tout un jeu d’aléas, que des visages familiers se croisent et se confondent : tantôt patientèle dans les allées du Bon Marché, tantôt clients dans la salle d’attente du cabinet. »


Orfite confirme une nouvelle fois sa singularité en s’entourant de la Maison Trafalgar - nouveau site internet, contes entrepreneuriaux, dessins, Portraits et galerie de témoignages ciselés.

Lorsque notre Maison a été sollicitée pour écrire les belles histoires de transmission de PME et ETI françaises qu’Orfite accompagne depuis plus de trente ans, nous ne pouvions que penser une approche à la hauteur de leur philosophie. Outre le Portrait de son fondateur, Daniel Janin, et la réalisation d’une galerie de témoignages ciselés présentant chaque collaborateur, la Maison Trafalgar a reçu la pleine confiance d’Orfite pour faire la part belle au format contes. Ce choix audacieux qui confirme une nouvelle fois toute la singularité d’Orfite rompt avec la prédilection du secteur envers les compte-rendus purement factuels.

Ces récits explorent également la dimension émotionnelle propre à ces aventures entrepreneuriales ; ils mettent en lumière le rôle essentiel d’Orfite, en soignant la discrétion qui caractérise son équipe depuis la création. Ce pas de côté s’accompagne d’illustrations dans un style minimaliste et tracé à la main, pour chacun des dirigeants qui se sont prêtés à l’exercice. Des réalisations qui, à l’instar du nouveau site internet d’Orfite, rappellent la passion et l’exigence qui se logent dans les moindres recoins de notre Maison d’écriture haute couture.


FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui la question s’adresse à Benjamin, Portraitiste de la Maison Trafalgar :

Bonjour Benjamin, je suis rédacteur freelance et je voudrais proposer mon aide à la Maison Trafalgar pour des projets ponctuels, puis-je postuler ? Non.

Chez Trafalgar, notre cœur de métier est entièrement internalisé. Engagée depuis sa création, en 2015, dans le développement de l’employabilité des talents littéraires, notre Maison ouvre ses portes à celles et ceux qui souhaitent réellement franchir son seuil. À une époque où la compétence rédactionnelle est le plus souvent précarisée, où les plumes sont parfois si dévalorisées qu’elles se nomment « ghostwriters » et négligent la force de leur signature, Trafalgar opte pour la sécurité de l’emploi et s’engage pour le développement des carrières en interne.

Plutôt qu’un nuage diffus de nomades digitaux, nous avons pris le parti d’une véritable dynamique d’atelier qui fait la part belle à l’union des créatifs et aux comités de lecture. C’est aussi pour la place que nous réservons au temps d’écriture que les Portraitistes Trafalgar sont fidèles à notre Maison, parfois depuis plus de sept ans. Aux couteaux suisses, nous préférons faire le choix des spécialistes.

Si les Portraitistes Trafalgar sont tous en CDI, nous collaborons avec près de quinze talents en externe. Nous prenons toujours beaucoup de plaisir à élargir nos rangs et à écouter nos coups de cœur, qu’il s’agisse de partenaires photographes, de pianistes, de vidéastes, de graphistes, de dessinateurs, ou encore de traducteurs.


Extraits : Evian Resort

Portrait iconique de l’Hôtel Royal

Remonter aux sources de l’Hôtel Royal revient à saisir le magnétisme d’Évian-les-Bains et les vertus d’une eau stupéfiante, qui s’affichait jadis en bonne place sur les prescriptions médicales. C’est rencontrer des générations de thermalistes en quête de bien-être, de sportifs aguerris, de familles d’habitués, et de vacanciers ébahis. C’est encore voir éclore un tourisme lacustre apprécié de l’aristocratie qui, dès la fin du XIXe siècle, fut confrontée à une lacune de taille : se loger dans cette petite commune de quelques milliers d’habitants. Pensé dès ses premières esquisses comme le « plus bel hôtel d’Europe », l’Hôtel Royal le fut aussi en l’honneur du roi Édouard VII d’Angleterre.

Le futur établissement a pour vocation d’épouser le dandysme de ce monarque qui bousculait alors les codes du raffinement par de nouveaux tons. En substituant le smoking à la queue-de-pie, il légua à l’hôtel un nom, un certain état d’esprit. Inauguré en 1909, l’Hôtel Royal s’anime dans la foulée de l’insouciance mondaine et répond aux attentes souveraines ; empereurs, sultans, et maharadjas y ont séjourné, tout comme la Reine Élisabeth II ou le Prince Aga Khan III, qui disposait d’appartements privés.

Les vedettes de l’âge d’or d’Hollywood telles que Rita Hayworth se sont permis d’ouvrir ici une parenthèse dans leur vie outre-Atlantique ou plus largement dans leur vie musicale, comme Ringo Starr, le batteur du groupe The Beatles. Et puisque de ses fenêtres, le lac apparaît tel un miroir tendu à la voûte céleste, l’Hôtel Royal a aussi eu le plaisir d’attirer les artistes d’avant-garde, les plumes et les poètes. De Proust à Modiano, ils sont nombreux à avoir gratifié les lieux de leur génie, à avoir été inspirés par les lieux pour enrichir leurs écrits, au point de laisser parfois une griffe entre les pages du livre d’or. 

 

Écrit ADN de l’Hôtel Ermitage

Outre les souvenirs qu’il forge chez celles et ceux qui ont franchi son seuil, l’Hôtel Ermitage aurait beaucoup à raconter sur toutes les époques qu’il a traversées. Derrière ses menuiseries qui rappellent les emblématiques colombages, sous sa toiture à l’accent aussi british que bucolique, l’Hôtel Ermitage a toujours adressé à ses invités la plus grande attention. À son ouverture en 1909, il reçoit d’abord une clientèle prestigieuse composée de familles de nobles et de notables, sous le charme de l’architecture de ce chalet au style anglo-normand.

Durant les années cinquante, il se transforme en hôpital ; les vacanciers en quête de calme laissent place à des patients reprenant des forces dans ce cadre propice au repos. Ce n’est qu’en 1991 que l’Hôtel Ermitage est réhabilité dans ses fonctions initiales. Racheté par la Société des Eaux Minérales d’Évian, il devient cet établissement hôtelier épousant pleinement son environnement. Après la rénovation menée par le décorateur Patrick Ribes, l’hôtel devient un véritable cocon. Les matières minérales, le bois et ses teintes chaleureuses façonnent une atmosphère des plus douces.